Sante publique en crise : le cas des drogues au Luxembourg

Considérations post covid sur les drogues dures en société

Article écrit suite à un entretien semi-directif avec le Dr. en médecine Claude Bollendorff, addictologue spécialisé au Grand-Duché de Luxembourg.

LS, 2021.

Crises sans frontières : le cas des drogues dures au Grand Duche de Luxembourg
Crises sans frontières

Arrivée a Luxembourg, sortie A31 : souvenir de ce père de famille accompagnant la première fois sa fille étudiante au Grand-Duche : « Fichtre, la première chose que l’on voit dans ce pays, ce sont des toxicos« . En effet, en rentrant dans la capitale, a droite au premier feu rouge après l’autoroute, un squatt appelé « Abrigado », jeu de mot entre un « abri » et « obrigado » soit « merci en portugais » (les portugais constituent une forte population dans le pays). Ce squatt  de l’extérieur est aussi de l’intérieur un Centre de jour avec une salle de consommation de drogues dures, une « salle de shoot« . La structure n’opère donc  qu’en journée, du lundi au vendredi. Les soirs et week ends, les toxicomanes n’ont donc pas la burlesque chance de pouvoir s’injecter de la cocaïne ou de l héroïne en toute propreté. En temps « normal » , ils errent ci et la, en temps d’epidemie Covid-19, on les remarquait  tourner encore plus au milieu de rues desertes. Aujourd’hui encore, en temps de deconfinement, on voit rarement des ports de masque ou une distanciation de deux mètres. Devant le centre Abrigado, des toiles de tente sont plantées ça et là, à meme le bitume.. ou sur les quelques metres carrés de pelouse. Ainsi, avant l’apparition universelle du Coronavirus, en temps de crise de confinement mais aussi en temps de deconfinement : ils errent …et ne rien change dans le riche paysage idyllique qu’offre le Luxembourg à l’international.

La problématique contemporaine liée aux drogues dures nécessite une réflexion approfondie sur la manière de limiter leurs conséquences néfastes. En ce sens, il s’agira d’examiner dans un premier temps, la situation des populations en rapport avec l’environnement social avant de préconiser des solutions et des axes d’évolution concernant ce tabou déplorable pour la société luxembourgeoise.

1. “Wenn die Lösung das Problem ist” …

Wenn die Lösung das Problem ist” constatait le théoricien de la communication Paul Watzlawick : « Quand la solution est le probleme ». Au Grand-Duché du Luxembourg, les considérations socio-politiques sur le problème de la consommation de drogues dures sont plurielles et discutées pour apporter des solutions. Les structures existantes (ʺsalles de shootʺ) ne résolvent pas des problèmes mais les concentrent en les réunissant dans des lieux communs. La solution de criminaliser la possession simple de drogues, comme l’héroïne, la cocaïne etc. contribue à créer plus de problèmes que d’en résoudre.

Pendant 40 ans au Luxembourg, la lutte contre les drogues dures fut celle de la prévention, de la répression et relevait du pénal avec l’objectif de baisser les trafics sur le marché. Mais ce, sans succès pour résoudre un problème de manière durable, vu que les marges lucratives et bénéficiaires du marché de ces drogues sont importantes. La population souhaite du changement dans l’espace public et aimerait voir baisser le nombre élevé de ces victimes de toxicomanie. Les savoir pris en charge dans des espaces privés aptes à soutenir ces concitoyens malportants contribuerait à améliorer le climat social. Nombreux sont les malades qui possèdent des casiers judiciaires, ce qui complique solidement leur réinsertion dans la société, malgré les efforts entrepris et la volonté de retrouver « le droit chemin ». Une chose est certaine, la dépendance aux drogues bouleverse fortement, non seulement la sphère privée des personnes concernées, mais aussi par ricochet la sphère publique au quotidien. En effet, les citoyens – de la petite enfance aux personnes âgées – sont affectés à la seule vision de cette misère sociale. C’est la raison pour laquelle, il devient plus qu’urgent d’engager une lutte contre cette « gangrène sociétale » affectant tout un chacun, de manière directe ou indirecte.

L’accoutumance est dangereuse et expose les consommateurs non seulement à des risques pour leur santé – mais elles modifient aussi leurs comportements qui peuvent devenir inadéquats et les engager, par conséquent sur des voies de délinquance ou même de criminalité. Or, le toxicomane ne s’enrichit pas avec des vols, cambriolages ou d’autres délits commis. Ceux-ci ne conviennent que de manière éphémère pour satisfaire des besoins primaires, notamment le besoin d’une fuite de leur mode de vie et de leur réalité psychosociale grâce aux stupéfiants. Cela signifie que la personne développe une incapacité́ à gérer ses activités quotidiennes. Ceci peut se solder par la perte de l’emploi, éventuellement la déclaration d’inaptitude au travail ou un éloignement indubitable de leurs relations sociales, jusqu’au risque mortel de l’overdose et/ou du suicide.

Pour exemple courant, le toxicomane peut solliciter de l’argent auprès de son entourage (avec la ferme conviction de pouvoir le rendre un jour). Il peut même aller jusqu’à risquer son patrimoine familial pour financer sa dépendance. Quand ces ressources financières sont finalement épuisées, enfreindre la loi pour se procurer la drogue semble commun. Aussi commun que d’emprunter la voie de la prostitution entrainant des risques comme la transmission de maladies sexuelles, de grossesses non désirées ou des compensations et des addictions complémentaires toutes aussi, voire plus dangereuses, telles que l’alcool – entre autres. Il n’est pas rare non plus que les plus faibles d’entre eux terminent dans un réseau néfaste, ce qui est à considérer comme de la « traite humaine », en violation des textes internationaux en matière de Droits de l’Homme.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, comme le constate Georges Oswald, Procureur d’État adjoint au Grand-Duché, près de 25% des détenus sont incarcérés ou détenus dans d’autres centres de retentions qui sont des lieux où les toxicomanes peuvent toujours consommer dans des environnements où se trouvent des marchands, en somme un terrain loin d’être idéal, côtoyant crime et proxénétisme. On y trouve différents types de stupéfiants, souvent associés à des seringues souillées – pouvant être utilisées par plusieurs consommateurs – ce qui constitue, on ne cesse de le dire d’ailleurs, un fort foyer de maladies en développement.

Afin de remédier aux mieux à cette situation socio-pathologique, il s’agirait de songer à l’émergence de « drogues épurées ». Cela devrait fortement réduire l’utilisation de drogues contaminées ne faisant qu’aggraver les méfaits pour la santé. L’idée serait d’assurer un accès à un produit dont les propriétés sont connues, ce qui limiterait les risques d’overdose et la transmission de maladies à long terme. Pourrait ainsi être diminuée la stigmatisation de consommateurs ayant davantage tendance à éviter un système de santé – ou parfois même des non assurés, pour des raisons administratives ou de formalité. Ce, dans un pays économiquement et suffisamment stable pour préconiser une meilleure redirection médicale.

Prohiber la drogue endommage la santé publique, nuit aux droits de la personne sans atteindre son but, celui de la protection de la santé, de l’ordre et de la sécurité publique.

  • En termes de santé publique, la politique d’abstinence luxembourgeoise apporte beaucoup de maux.  « Être clean » passe par plusieurs étapes de prises en charge et la stratégie de l’abstention semble vouée à l’échec. De surcroit, constate le Dr. en médecine Claude Bollendorff, addictologue spécialisé au Grand-Duché de Luxembourg, les infrastructures des hôpitaux de Luxembourg sont peu nombreuses à permettre des admissions. Celui qui veut arrêter aujourd’hui doit donc attendre plusieurs mois !

Le pays est aux prises avec un taux de précarité assez élevé dû à l’usage de drogues entrainant ainsi un nombre élevé de Sans domiciles fixes ou a contrario, de détenus contribuant malgré eux, à une surpopulation carcérale. Quoiqu’il en soit, il est évident que la criminalité motivée par un approvisionnement (Beschaffungskriminalität), reste une menace pour la sécurité et un danger majeur de notre époque. Dans l’espace carcéral, les toxicomanes semble avoir plus de facilités à entrer en contact avec la criminalité. Les toxicomanes emprisonnés pour des délits relativement (proportionnellement) ʺmineursʺ tels que le vol à l’étalage, sont également en danger. Souvent, ils se familiarisent avec la drogue en prison à cause du stress ponctuel et peuvent, par ce biais, devenir à leur tour toxicomane.

Toujours dans un constat sociétal, il est à discuter de populations démographiques d’addicts plus jeunes, pour exemple : des élèves plongés dans la drogue sont renvoyés d’une école à l’autre jusqu’à l’abandon définitif de la scolarité, ce qui ne fait que garantir un mauvais départ dans la vie. Instaurer un esprit « Staark Kanner » dans les écoles et durant les cours, favoriserait un esprit de confiance en soi et un esprit optimiste pour ne pas être attiré dans un futur proche par des produits nuisibles pouvant être perçus comme des solutions sociales ludiques et excitantes ne serait ce que par leurs caractères illicites.  Cela permettrait de ne pas affaiblir les élèves psychologiquement pour de meilleures chances de réussite.

EN RESUME : 

Au quotidien, pour cesser ou au moins, limiter le risque d’overdose et la transmission de maladies, l’environnement sociétal des toxicomanes doit être également acteur de ce changement. Si l’entourage héberge avec leurs maux, des proches dont la vie apparaît comme quelque peu chaotique et surtout dénuée de repères, alors la stigmatisation s’ajoute à l’impuissance de pouvoir aider au mieux. En tentant de soutenir, le risque de violation de la vie privée – et en conséquence professionnelle – peut aller jusqu’à être impliqué dans des perquisitions à domicile.

Les personnes devenues dépendantes de substances psychoactives illégales pour différentes raisons peuvent s’en procurer jusqu’à agir de manière dégradante, pour satisfaire les besoins qu’ils jugent prioritaires avec les moyens à leur disposition (vols, prostitution, mendicité, etc…) affectant d’autant plus psychologiquement les populations concernées.

2.      An dann ?! (Préconisations d’axes d’évolution)

La prévention par l’intervention du corps policier, peu formé dans l’éducation et l’enseignement, est loin d’être idéale pour la jeunesse. D’autres alternatives permettent d’établir une meilleure sensibilisation sur les drogues auprès d’un jeune public dans les écoles et les lycées, avec des échanges, des dialogues constructifs. Des intervenants tels que des addictologues, du personnel hospitalier, des animateurs, des éducateurs ou encore des médiateurs socio-culturels sont plus à même de faire ce travail. Ainsi, la police pourrait plus retourner sur le terrain de l’arrestation de dealers, terrain où ils sont plus attendus, d’autant plus que les revenus illégaux des dealers sont perçus à double échelle : des ventes locales et des trafics internationaux.

Pour l’optimisation d’une politique de santé – et de sensibilisation, de prévention, de réhabilitation et de soutien, augmenter les ressources financières allouées au traitement de la toxicomanie la fortifierait grandement. En ce sens, poursuivre la lutte contre la toxicomane en prenant des initiatives médicinales vigoureuses apparait comme pertinent. Selon la plupart des chercheurs travaillant sur le sujet, la prohibition est pernicieuse et coûteuse.

Maintenant que le cannabis récréatif est légalisé au Grand-Duché de Luxembourg, le Gouvernement devrait-il songer à dépénaliser la possession de drogues dures telle l’héroïne – en les proposant en tant que médicaments à prescrire sur ordonnance médicale ? Ceci permettrait de garantir un produit le moins dangereux possible, réduire les effets néfastes de la consommation pour mieux traiter la dépendance. Ainsi, le Luxembourg tendrait à devenir un exemple en termes de médiations adaptées à l’époque contemporaine, en s’orientant vers une proposition en parallèle à la légalisation du cannabis, d’une nouvelle loi relative aux drogues dures afin de déterminer les méthodes les plus efficaces en fonction de circonstances déterminées.

Là, l’important est de faire en sorte que les lois en vigueur s’appliquent pour atteindre les objectifs déjà bien connus : aider les toxicomanes dans des hôpitaux spécialisés, soit sous forme de cure de désintoxication, soit via des traitements de substitution sous contrôle, et à défaut, prescrire l’héroïne en tant que médicament. Mais de manière exhaustive, il ne faut jamais sous-estimer le rôle de modèle qui incombe à l’État, aux responsables de l’éducation et à l’ensemble des personnes de l’entourage à ce support. Ainsi, une coopération nationale efficace et rigoureuse générerait des perspectives pragmatiques d’insertion et de réinsertion renforcées. Prescrire une approche commune du traitement de la dépendance par un produit de substitution mène à éviter des retombées systématiques vers les drogues dures, alors que les attitudes de la société et les besoins des toxicomanes changent en fonction du climat social. Si le trafic doit être puni par des peines d’emprisonnement, le toxicomane reste un humain vulnérable, en danger : raison pour laquelle il doit être pris en charge plutôt qu’incarcéré. Cela nécessitera un engagement politique de premier plan, bien plus important aujourd’hui.

L’efficacité d’une démarche en vertu de laquelle un individu ne serait pas tenu de purger sa peine d’emprisonnement s’il accepte de se faire désintoxiquer dans des hôpitaux, cliniques etc. peut être remise en doute. L’expérience a démontré que les toxicomanes ne sont pas aidés à renoncer à leurs doses quotidiennes, s’ils ne l’ont pas décidé d’eux-mêmes. S’ils n’ont pas la volonté de le faire, le processus de désintoxication s’avère souvent inutile. Il n’est pas rare, non plus, que l’on soit confronté à la triste situation où des toxicomanes qui n’ont pas été jugés et voulant de leur propre initiative, subir une cure de désintoxication, ne peuvent le faire sans infrastructures existantes.

Devrait-on en conclure que, pour bénéficier d’une cure de désintoxication, un toxicomane devrait, au préalable, avoir commis au moins un délit ?

Il s’agirait de réorganiser et coordonner le travail de différentes institutions, associations et experts œuvrant déjà à une limitation des risques de ventes et de consommations de drogues.  Dans une approche comparative de proximité, l’association Réciprocité à Nancy qui a pour valeurs fondamentales une solidarité visible répond aux besoins de responsabilités sociétales. Via des pôles d’insertions, comme la médiation dans les gares pour prévenir des conflits et des incivilités par le dialogue et la recherche d’une issue appropriée aux différents qui peuvent particulièrement émerger dans des espaces plus favorables à des trafics. En effet, des espaces telles les gares sont des environnements sensibles particulièrement stressants. A Zurich, la Platzspitz à proximité de la gare a longtemps été un lieu de concentration de consommateurs et dealers des drogues dures difficile a maîtrisé pour la population suisse. La Platzspitz a été un des premiers terrains à avoir connu un changement renversant grâce à une révision de lois et un investissement financier conséquent. Parmi les moyens humains, des citoyens en volonté de réinsertion ont été mis en place plutôt que des agents d’entreprises de sécurité.

De surcroît, les 40 dernières années au Luxembourg, les moyens et les programmes de prévention ont du mal à s’adapter à la réalité sociale contemporaine dans laquelle les citoyens évoluent, notamment via le cyberespace. L’efficacité de la police ne se mesure plus par les arrestations dans la rue mais par la maitrise d’alternatives cybercriminelles plus efficaces.

A l’ère d’une société digitalisée en perpétuelle évolution avec des atouts mais aussi des risques, la vente de drogues coupées est facilitée via les réseaux privés virtuels d’Internet du dark & deep web, par des coursiers… Ce qui permet de manière inédite, des possibilités croissantes de facilites pour se procurer les drogues. Comme le verbalise Benoit Vallarnaud dans l’ouvrage de témoignage Ma belle héroïne (2015), il semblerait que la livraison à domicile de l’héroïne marche comme la livraison de pizza, et peut même être délivrée plus rapidement qu’une pizza via un coursier !

Les Etats se doivent de prendre la responsabilité d’assurer les drogues les moins nuisibles possibles après le développement de salles de consommations adaptées et plurielles. Une politique populaire désuète qui serait répétée et même renforcée, ferait encore percevoir des personnes malades comme nuisibles. Les approches comparatives politiques et les nombreuses publications scientifiques sur le sujet engendreraient une nouvelle politique de réductions des dommages. Organiser des tables rondes des colloques et des conférences permettrait des échanges constructifs et des solutions diligentes. De plus, une législation unique au Luxembourg peut certainement attirer les meilleurs médiateurs, chercheurs, médecins, chimistes … pour la production contrôlée de drogues prescriptibles.

EN RESUME

Eu égard à un climat social en attente de résolutions urgentes, nombre de citoyens tout comme professionnels confrontés ou travaillant sur la problématique sociétale des drogues dures souhaitent être entendus (travailleurs sociaux, chercheurs, médiateurs, praticiens …). Pour lutter contre les conséquences de solutions partiellement défaillantes, les retours de ces acteurs sont nombreux. Parmi ces différents retours, plusieurs points sont à considérer tels que :

  • La dépénalisation de la possession de différentes drogues ;
  • Combattre la criminalité croissante du cyberespace via des plateformes (il)licites de vente en ligne ;
  • Identifier et lutter contre les trafics souterrains divers telle la livraison de drogues via coursiers ;
  • La prescription de drogues – dont l’héroïne – via ordonnance médicale (ex : la Suisse) ;
  • Des approches comparatives sur l’amélioration de la situation non répressive (ex : le Portugal) ;
  • La réduction de zones de non droit : les toxicomanes ne pourront être poursuivis pour « usage et détention illicite de stupéfiants » lorsque la quantité de drogue détenue sera limitée à leur seul usage personnel ;
  • La réduction de la criminalité de financement de drogues avec aggravement des peines pour la vente illégale ;
  • Une fin de marginalisation des toxicomanes dans des situations de précarité via une insertion par l’activité socio-économique ;
  • Le fichage des personnes pour la protection de la vie privée. Ce, quelques soient les classes socio-professionnelles auxquelles elles appartiennent ;
  • L’anonymat qui se doit d’être rigueur pour susciter la confiance ;
  • La contribution de la sécurité sociale pour des drogues plus épurées en commençant par l’héroïne ;
  • Des espaces d’interactions sociales ouverts 24h/24 et 7j/7 y compris durant les week end et jours fériés ;
  • Le respect des règles d’hygiène fondamentales aussi bien dans et hors des salles de consommation ;
  • La reconnaissance des personnes atteintes par la toxicomanie comme des personnes malades.

Kuertz gesot. En conclusion

Cet état des lieux ne concerne pas seulement les quelques 3000 citoyens touchés par le pathos de l’addiction aux drogues dures mais tous ceux gérant encore leur dépendance, subissant les mêmes dangers. Il est également important pour faire face au fléau de la drogue de considérer le travail potentiel et conjoint d’associations territoriales et locales soutenant le travail au niveau « glocal » ; c’est à dire local et global, tel que l’illustre la maxime « Think globally, act locally ». Cette approche est née de la perception accrue des conséquences de produits stupéfiants, dans une société civile – pourtant prospère – grandement atteinte par le crime, l’insécurité jusqu’à un taux de cas de tendances suicidaires aigu en Europe. Un pays humaniste légalisant un cannabis propre à des fins récréatives et médicales pourrait également ouvrir une porte de sortie de la dépendance et aux plus démunis qui pourraient pourtant contribuer à l’activité économique du pays, du prolétariat digital au Space mining en passant par la recherche sur l’arrivée de la 6G.

Plus d’infos ?

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Luxembourg: Drug Dealers | European Journal – DW-TV News

Luxembourg: drug consumption rooms France 24 English

The Bad Side of Luxembourg (Drug trade at Luxembourg City’s ) (METHADONE) – Citizen journalism : Happy Live

Portugal At The Cusp Of Drugs Decriminalisation (2001) – JourneyMan TV