“Crise sans frontieres : le Covid-19”
par Mustapha GUENAOU
Chères collègues & Chers collègues
Devant la situation que traverse le monde, avec la pandémie du virus, communément appelé Covid 19 pour les uns et le Coronavirus pour les autres, nous ne pouvons rien vous apporter comme explication sur cette épreuve, difficile , voire plus que difficile. Mais, il est temps de vous rappeler, chères collègues et chers collègues, l’épreuve que nous traversons, à travers toutes les contrées. D’ailleurs, cette situation nous a fait connaitre des mots, des phrases et des expressions que nous jugeons nouvelles pour nous tous.
Devant cette situation, devenue alarmante d’un coté et dramatique de l’autre, nous tenons à vous faire savoir que nous allons connaitre des phases, qui seront, sans nul doute, jugées très difficiles avec la propagation du virus, dans le cadre de cette pandémie 20/20. Il s’agit , en effet, d’une Destinée que nous devons accepter dans le sens de ne pas rester oisif sans pouvoir penser , réfléchir et proposer une manière de combattre ce virus qui a fait, depuis quelques jours, des centaines de victimes. Quelques préoccupations nous viennent en tête, et qu’il faut les rappeler à nos chères collègues et à nos chers collègues.
La première est relative au souci qui nous préoccupe pour pouvoir proteger les personnes, les plus proches au sein même de la maison. Nous parlons de nos parents, encore en vie, nos frères et sœurs avec qui nous vivons encore, nos enfants, que nous désirons garder en bonne santé, nos petits enfants, que nous aimons protéger contre toute forme de maladie. Ces membres constituent, pour la grande majorité de nos chères collègues et nos chers collègues, la famille élargie, bien que d’autres s’occupent des membres de leur famille nucléaire.
La seconde est relative au souhait qui nous interpelle pour pouvoir attirer l’attention des personnes que nous admirons avec toutes leurs qualités et leurs valeurs, qu’elles soient, sociales, humaines, morales, etc. Nous leur souhaitons la bonne volonté pour les encourager afin d’être très vigilentes devant cette situation, assimilée à une crise sanitaire mondiale.
La troisième est relative au faire – valoir de la conscience collective pour être au service et/ ou secours des personnes qui souffrent d’une quelconque maladie, qu’elle soit chronique ou autre. Notre conscience est présence pour écouter, attentivement, ces personnes qui peuvent souffrir, loin de nous. Il s’agit, en effet, d’une soufrance à distance dont nous ne pouvons évaluer son degrè, dans le cadre d’un quelconque malaise.
Après les trois préocupations qui touchent directement les autres, nous pensons à celles qui nous touchent individuellement, voire personnellement. Donc, il est venu le temps de penser à soi – même. Il faut, pour cette principale raison, penser à pouvoir gérer, d’une manière ou d’une autre, le temps qui nous est alloué dans le sens de pouvoir se protéger, en revenant aux recommandations, relatives à l’hygiène, en cette phase d’interrogation et d’interpellation sur les jours qui suivent pour mieux se protéger.
La quatième est relative à la manière d’oublier cette phase difficile. Il est suggérable à nos chères collègues et à nos chers collègues de trouver un moyen pour remplir le vide. Celui-ci peut peser lourd sur le moral et le psychique de chacun de nous. Prière trouver une occupation pour faire valoir nos capacités de pouvoir nous mettre en valeur par des activités individuelles et/ ou personnelles dans notre milieu restreint.
La cinquième est relative à la réduction de la mobilité et des déplacements sans intérêt/ ou inutiles. D’ailleurs, nous pouvons prendre en considération le hashtag « Pour sauver des vies, prière rester chez vous ». Cette restriction demeure recommandée à chacun de nous pour une meilleure gestion de cette phase, jugée très difficile et surtout de surmonter notre moral et celui de nos chères collègues et nos chers collègues.
Mustapha Guenaou
Oran, le 15 mars 2020